vendredi 28 août 2015

Jo Nesbo : Le Léopard (Harry Hole)


L'histoire


Une enquête de l'inspecteur Harry Hole

Brisé par son enquête sur le Bonhomme de Neige, l'inspecteur Harry Hole a démissionné de la police norvégienne et s'est réfugié à Honk Hong, dans le jeu et les vapeurs d'Opium...Mais Oslo est le théâtre de crimes aussi étranges qu'effroyables : les victimes se noient dans leur propre sang. L'inspectrice Kaja Solness vient lui demander de l'aide pour élucider ces meurtres spectaculaires de jeunes femmes. Une traque qui va entraîner Harry Hole, jusqu'en Afrique, au cœur des ténèbres...

Mon Avis


C'est avec grande joie que je me suis replongé dans les enquêtes d'Harry Hole, Saga que j'avais découvert avec le très bon Police sorti il y a quelques temps maintenant ( je n'ai donc pas lu les livres dans l'ordre mais globalement ça ne gène pas la compréhension des livres). On retrouve donc les atouts qui font que cette série marche très bien, un Harry Hole Borderline, prêt à tout pour réussir son enquête ( aux mépris parfois de la législation policière), il est toujours aussi brisé et porte en lui les stigmates de l'enquêtes du bonhomme de neige ( que cela soit physiquement ou moralement).

Le récit est ponctué de rebondissement, de sales coup entre flics  également ( vive la guerre des polices Norvégienne). C'est un vrai régal, le récit va à mille a l'heure, on dévore vraiment le livre.
Par certains points que cela soit au niveau du vécu du personnage principal ou de ces techniques d'enquêtes musclés, ce Harry Hole me fait souvent pensé au Sharko de Franck Thilliez et si je devais citer un autre auteur Français ici ce serait J-C Grangé pour l'aspect voyage de l'enquêteur car son enquête va le mener au Congo et la le dépaysement sera complet !

Bref c'était mon deuxième livre de cet auteur, et j'ai adoré tout comme le premier donc il va vraiment falloir que je me penche sur le reste de la saga Harry Hole et cette fois ci dans l'ordre...



samedi 15 août 2015

Paula Hawkins : La Fille du Train



L'histoire


Entre la banlieue où elle habite et Londres, Rachel prend le train deux fois par jour : le 8h04 le matin, le 17h56 le soir. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d'un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants, qu'elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu'elle imagine parfait. Heureux, comme Rachel et son mari ont pu l'être par le passé, avant qu'il l'a trompe, avant qu'il la quitte. Rien d'exceptionnel, non, juste un couple qui s'aime. Jusqu'à ce matin où Rachel voit Jess dans son jardin avec un autre homme que Jason. Que se passe-t-il? Jess tromperait-elle son mari? Rachel bouleversée de voir ainsi son couple modèle se désintégrer comme le sien, décide d'en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c'est avec stupeur qu'elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu...

Mon Avis


Ce livre démarre sur une idée assez basique; une femme (alcoolique, dont la vie de couple et professionnelle est complètement ratée car elle vient de se faire licenciée après être arrivée une fois de plus complètement ivre au travail) passe son temps perdu dans le train à faire des trajets pour le plaisir dans le but d'observer une maison qu'elle aime et qui est proche de la ligne de chemin de fer, elle s'imagine donc la vie du couple qui y vit selon ce qu'elle peut voir par la vitre du train....

Rien de génial jusque la me direz vous? Oui, c'est vrai ....jusqu'au jour où la femme du couple en question se retrouve assassinée, et la notre ratée se dit qu'elle à une quête à accomplir, un nouveau but dans sa vie ! De fil en aiguille elle se trouve liée aux personnages important de l'intrigue, mais elle a beaucoup de mal à les aider car la mémoire est rarement le meilleur allié des alcooliques...

L'auteur réussit pas mal pour un premier livre à nous balader, à nous surprendre, le livre est assez haletant, on veut savoir ce qui se passe et on tourne les pages très facilement, ça se lit vraiment très vite !

Le seul bémol vers la fin est que selon moi on devine l'issue un peu trop vite ( mais j'en dirais pas plus) une vraie réussite c'est bien construit, chouette, intéressant et comme, l'écrivain part d'une situation que l'on connaît tous ( regarder une maison en prenant le train, et non devenir alcoolique :D) on se sent tous concernés, même si peu d'entre nous se retrouvent mêles a une enquête criminelle...

Ce livre nous fait vivre les éléments et les événements a chaque fois part la perception des différents personnages, donc selon leur état de santé ou le peu d'informations dont ils disposent on a toujours une vue biaisée de la situation ce qui rend ce thriller vraiment prenant !

Je suis vraiment curieux de voir le second roman que Paula Hawkins nous sortira dans le futur mais je pense que je le lirais également...

dimanche 9 août 2015

Cormac McCarthy : La Route


L'histoire


L'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivant, un père et son fils errent dans une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l'humanité. Survivront-ils a leur voyage?

Mon Avis


Il est toujours difficile de s'attaquer à la lecture d'un livre culte, d'un côté soit vous dites que vous adorez et vous suivez la masse pour être à la mode, soit vous n'accrochez pas et vous avez l'impression qu'on peut penser que vous critiquez pour critiquer par négativisme...Bref c'est ni trop confiant ni trop pessimiste que j'ai débuter ce roman..

Je vais vous le dire d'emblée je n'ai pas accroché du tout ! Le pitch de départ était pourtant ma foi assez haletant, j'aime assez les romans post apocalyptique, mais dans celui-ci en fait, il ne se passe strictement rien, les personnages vont de la à la, ils vous disent ce qu'ils ont mangé, ce qu'ils ont bu ou ils ont dormis, et le lendemains ils recommencent ( un nouveau déplacement, un nouveau repas ou pas, et ou ils dorment quand ils ont trouvé un lieu pour dormir).

Au niveau de la forme, j'ai eu aussi du mal car tout se lit d'un bloc (enfin il ne faut pas exagérer ce n'est jamais que 250 pages) mais sans réel chapitres ni coupures. Les dialogues sont assez rébarbatifs également, l'enfants ne faisant que répéter ce que dit son père ou lui répondre par oui ou non, et son père finissant toujours par lui dire que " ca ira".

Les seuls moments un peu plus prenant sont les rares rencontres qu'ils font, mais encore cela ne dure jamais longtemps, et il ne s'y passe jamais grand chose d’intéressant.

Au final je ne sais pas trop si ce livre est survendu par beaucoup de gens comme étant très bon voir génial, ou si il est juste mode et que donc il est de bon ton de dire que l'on a aimé la route de Cormac McCarthy mais en tout cas en ce qui me concerne c'est un gros flop ( je m'excuse auprès des fans, je ne fais jamais de critiques négatives par plaisir, mais je ne vais pas non plus faire semblant de trouver ça génial pour suivre le mouvement !).





vendredi 7 août 2015

Paul Beorn : Le Septième Guerrier-Mage



J'ai lu ce livre dans le cadre d'un partenariat Bragelonne/Livraddict; et je tiens tout spécialement à remercier les éditions Bragelonne pour le packaging particulièrement soigné et pour ce livre dédicacé par l'auteur ( ça fait toujours plaisir :) ).

http://www.bragelonne.fr/

L'histoire


J'ai pillé, brûlé tué, puis j'ai déserté l'armée la plus puissante du monde. Je voulais être libre, vivre la belle vie loin de cette foutue guerre...Mais voila que je dois défendre un village de paysans contre cette même armée dont je portais les couleurs.
Des milliers de soldats sont en marche.

Former des combattants, monter des fortifications, trouver des armes.....
Ces culs-terreux croient durs comme fer que je porte le pouvoir d'un Guerrier-Mage. Moi je ne donne pas cher de nos peaux. Mais il y a au moins une personne dans cette vallée que je ne pourrais jamais abandonner, alors j'irais jusqu'au bout.

Mon nom c'est moi qui l'ai choisi : je suis Jal, celui qui ose!

Mon Avis


C'est le premier livre que je lis de cet auteur donc je le découvre via cette lecture, mais le thème ainsi que la couverture m'ont vraiment donné envie de participer à ce partenariat.

Dés le début de l'histoire nous sommes plongés au cœur de l'action car le récit commence avec Jal, le personnage principal qui lutte pour sa survie est très prés d'y passer d'entrée. D'ailleurs c'est un roman qui ne laisse que peu de temps morts, 

l'histoire est séparée en deux pôles, que l'on découvre tour à tour; d'un côté, le présent ou Jal découvre une vallée ou la vie semble encore présente contrairement aux autres endroits de ce monde en guerre, et d'un autre côté nous découvrons son passé par bribes au fur et à mesure que la mémoire lui revient.

Les personnages sont tous assez bien construit aussi bien les bons que les méchants, je reprocherais juste peut-être à Jal d'être un peu l'archétype du héros sans défauts qui va sauver l'humanité ( mais tout reste cohérent).

La lecture s’enchaîne vraiment très facilement et rapidement, on ne peut s’empêcher de tourner les pages et d'avoir envie de connaitre la suite ! Au niveau du thème on est dans de la fantasy pure et dure avec ces thèmes de prédilections habituels ; la magie, les guerriers, les guérisseurs et leurs antidotes, les elfes et j'en passe... Mais même si cette description peut paraître fort classique le roman est très agréable à lire par l'énergie qui s'y déploie, par l'histoire qui avance, on veut vraiment connaître le passé du héros et savoir s'il va réussir à tenir le pari fou dans lequel il c'est lancé à savoir sauver la vallée avec juste quelques paysans contre la plus grosse armée du monde !

Le petit plus par rapport à d'autre récits de fantasy est que dans ce livre Paul Beorn met en avant le groupe, le cercle de combattant qui s'allie pour de plus grand résultats alors que bien souvent dans d'autres récit de fantasy c'est juste le héro central .


Au niveau du style d'écriture il est assez simple et fluide, et direct également ce qui permet de ne mettre aucune barrière entre le lecteur et l'écrivain et ce style sied vraiment à un roman ou l'action prends le dessus et ou l'on veut faire avance l'histoire sans trop de fioritures.

La fin est vraiment sympathique certains diront qui l'ont vu venir  (c'était mon cas) d'auteur qu'ils ne s'y attendaient pas mais c'est vraiment pas bâclé comme fin et l’effet est garanti  (désolé de rester vague mais je ne veux pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs)!

Pour conclure je dirais que j'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture et que je lirais certainement d'autres livres de cet auteur parce que Le Septième Guerrier-Mage m'a beaucoup plu.

dimanche 26 juillet 2015

Stephen King : Cellulaire


L histoire


Le monde civilisé ne disparaît pas dans un bruit de tonnerre ou un gémissement. Il finit sur simple appel de votre portable. On se souviendra longtemps de ce qui est arrivé un bel après-midi de premier octobre, comme de la "pulsation". Un signal envoyé à tous les portables qui transformera les utilisateurs en quelque chose de....comment dire ? pas tout à fait humain, sauvage, meurtrier,d'une violence aveugle et déchaînée.

Acte terroriste? Canular cybernétique devenu incontrôlable ? Peu importe aux rescapés de cette attaque technologique. L'important est avant tout c'est de s'en sortir. Un groupe de "Normaux" se rassemble alors sur le terrain de sport d'un lycée ou les attends une chose totalement terrifiante...

Mon Avis


Stephen King qui refait un livre post-apocalyptique, autant dire que le grand fan que je suis du Fléau ne pouvait qu'être très intéressé par le synopsis du roman ! Malheureusement c'est aussi très dangereux car ayant adoré ce livre j'attendais beaucoup de cet auteur sur ce livre....peut-être trop d'ailleurs !

A part le thème les deux livres ne sont en rien comparable, autant le Fléau est une brique, autant celui-ci ne fait que 400 pages, et c'est peut-être un de ces défauts; le côté court  de ce roman bloque un peu la mise en place des éléments, on n'en sait pas assez sur les personnages, et certains bons dans l'histoire sont trop rapides, les dénouement des différentes phases sont simplifiés pour aller plus vite et ça gâche un peu le plaisir.

Attention le livre est loin d'être mauvais ça se lit avec plaisir, c'est pas mal construit, y a pas de fautes grossières mais un gout de trop peu. On aimerait en savoir plus sur le virus, sur ce qui se passe après le dénouement final, qu'il y ait un peu moins de précipitations dans l'histoire également.

Un King dans la moyenne donc, mais avec le matériau de départ c'est dommage car la 4ème de couverture en promettait tellement plus !

jeudi 16 juillet 2015

Maxime Chattam : Léviatemps


L'histoire


A trop désirer la mort, on y brûle son âme...
Paris, 1900. Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu'il y a de pire en  lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous.

Un léviatemps d'ombres, un golem de violence...
Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le mal.
Des cercles ésotériques de la capitale aux démesures de l'exposition universelle, le début du XXème siècle inspire à Maxime Chattam un thriller halluciné ou les progrès de la science nourrissent al folie des âmes perdues en quête d'éternité.

Mon Avis


Ce livre est un peu différente de ce que fait Maxime Chattam habituellement, on à l'habitude de le voir dans un registre très moderne où les meurtriers ainsi que la police utilise des technologie de pointe et vive dans des milieux urbains de l'heure actuelle, hors pour ce roman il prends le contre pied parfait de ce qu'il fait habituellement car l'histoire prends place dans le paris de 1900 en pleine exposition universelle...

C'est très important pour le récit, et selon moi c'est à la fois un point fort et un point faible de ce roman, point fort car ça permet de faire découvrir ce qu'était Paris à cette époque ( et pas que sa splendeur, la misère de certains quartiers également) mais aussi un point faible car au final, on retient beaucoup plus la vision de Paris de l'auteur dans ce roman que ce qui se passe réellement et l'enquête en cours...

Comme vous pouvez le déduire je n'ai pas vraiment été séduit par ce roman, l'histoire est sympa, le roman est bien écrit, cela se lit facilement mais je n'ai pas été pris par l'histoire, je l'ai trouvé bien moins prenant que les autres romans de cet auteur, et j'ai trouvé également l’histoire un peu trop centrée sur le côté écrivain du personnage central (peut-être un trip corporate :D)

Rassurez vous, le livre reste bon, c'est juste qu'on attend tellement plus d'écrivains de la trempe de Maxime Chattam ! D'ailleurs j'ai beaucoup plus accroché à ces romans récents donc il n'y a aucun soucis à se faire chez lui, juste une parenthèse qui me concernait moins que ces autres écrits...


dimanche 28 juin 2015

Stephen King : Jessie



L'histoire


Il ne fallait pas jouer à ce petit jeu, Jessie.
Vous voila enchaînée sur votre lit, le cadavre de Gerald ) vos pieds, condamnée à vous enfoncer dans la nuit, la terreur et la folie. Les femmes seules dans le noir sont comme des portes ouvertes.....
Si elles appellent à l'aide, qui sait quelles créatures horribles leur répondront?

Mon Avis


J'étais entré dans ce livre avec un certains à priori comme les critiques que j'en avais lu étaient assez négatives, au début j'étais tout à fait d'accords avec ce que j'en avais lu, c'est lent ( par exemple on passe 30 pages pour que Jessie réussisse à attraper un verre d'eau notamment...) et l'histoire du début n'était pas très prenante....ce jeu sexuel qui tourne mal, Jessie se retrouve coincée accrochée au lit et s'en suit un huis-clos assez pénible sur la façon dont elle peut essayer de s'en sortir....Mais l'histoire prends une toute autre tournure par après...

Une double dimension vient s'offrir à nous pour donner de la vie à ce roman, Premièrement comme Jessie se retrouve seule, elle est confrontée à elle même et donc elle nous raconte sa vie qui est largement plus passionnante que ce qui lui arrive actuellement, ce qu'elle a vécu, ses traumatisme et ce qu'elle en à fait et ça c'est très prenant, et la deuxième dimension est la dimension fantastique que le roman prends, je veux pas faire du teasing bon marché, mais malheureusement je ne peux pas dire grand chose de la dimension fantastique du roman car j'en dirais trop sur l'issue du roman et mon but n'est pas de gâcher la lecture à des futurs lecteurs potentiels.

Ce livre reste intéressant, la lecture est assez pesante voir malsaine par moment surtout en ce qui concerne le passé de Jessie.

Au final c'est un roman de King dans la moyenne, je n'ai pas adoré comme j'ai pu adorer Le fléau ou ça mais je n'ai pas trouvé cela nul comme un Dreamcatcher ou la fille qui aimait Tom Gordon.

Un livre sympa dans la moyenne, je le réserverais plus aux fans du King qu'aux lecteurs qui lisent un Stephen King de temps en temps quand il est très bon.