jeudi 18 février 2016

Fédor Dostoïevski : Crime et Châtiment

L'histoire 


A Saint-Pétersbourg, en 1865, Raskolnikov, un jeune noble sombre et altier, renfermé mais aussi généreux, a interrompu ses études faute d'argent. Endetté auprès de sa logeuse qui lui loue une étroite mansarde, il se sent écrasé par sa pauvreté. Mais il se croit aussi appelé à un grand avenir et, dédaigneux de la loi morale, se pense fondé à commettre un crime : ce qu'il va faire bientôt - de manière crapuleuse. Publié en huit livraisons par Le Messager russe au cours de l'année 1866, le roman de Dostoïevski montre en Raskolnikov un témoin de la misère, de l'alcoolisme et de la prostitution que l'auteur décrit sans voiles, un criminel aussi qui ne sait trop pourquoi il l'est devenu, tant les raisons qu'il s'invente pour agir sont contradictoires. Mais la tragédie n'exclut pas la vision d'une vie lumineuse, et le châtiment de son crime va lui permettre un long cheminement vers la vérité, et la renonciation à sa mélancolie brutale. Après quoi sera possible ce que l'épilogue annonce : l'initiation de Raskolnikov à une réalité nouvelle, le passage d'un monde à un autre monde.

Mon Avis


Je continue mon cycle Dostoïevski ( entamé il y a un moment maintenant avec l'idiot ) avec le classique des classiques à savoir Crime et Châtiment ! On retrouve le style très dense et surtout très riche de l'auteur russe...

C'est un livre assez difficile à critiquer mais j'ai pris une très bonne baffe, encore une fois Dostoïevski nous parle d'un personnage central très malade ( dans tous les sens du terme) de la vie très difficile pour pas mal de gens dans la Russie des années 1800, il nous peint St Petersbourg comme personne on a vraiment l'impression d'être sur place et de découvrir cette ville et sa population avec le personnage central.

La vie de Raskolnikov a déraillé a cause de son crime de début de roman et tout au long, que cela soit pendant son acte ou par après ce personnage nous semble comme extérieur à lui même, il dérive de plus en plus sombre, est malade dort beaucoup et sens que tout lui échappe, et au plus il essaye de lutter au plus cela se retourne contre lui...

Ce n'est que par le Châtiment aussi bien de son corps que de son âme que notre personnage pourra aller mieux, et on plonge ainsi vraiment dans les tréfonds de l'âme russe ( ce qui est habituel chez Dostoïevski, voir l'idiot).

On est ici vraiment en présence d'un très grand roman et d'un très grand auteur ! Ma chronique ne dit pas grand chose sur le roman mais si j'en ai vraiment une à dire c'est qu'il faut foncer le lire cela vaut vraiment la peine, malgré le côté un peu " livre que l'on donne à lire pendant les études ".

2 commentaires:

  1. Après avoir lu Les carnets du sous-sol, j'ai eu envie redécouvrir davantage Dostoïevski et depuis, le premier volume de Crime et châtiment attend bien chaudement chez moi d'être lu. J'espère être convaincue par l'histoire, pour ce qui est du style de l'auteur, je pense ne pas avoir trop de surprise, je vais sans doute adorer !

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  2. Moi j'ai vraiment adoré tout ce que j'ai lu de lui, aussi bien Crime et Châtiment que l'idiot par contre je ne connais pas du tout les carnets du sous-sol..

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